Du 12 au 19
Août
De 11h à 18h30

"Une année, des anneaux"

Prison de GUINGAMP
de 11h à 18h30, du 13 au 18 août

Exposition "Une année, des anneaux"

Prison de Guingamp

« Le XIXème siècle, tout particulièrement en Bretagne, a vu s’épanouir, après des périodes
d’assez grande homogénéité et souvent de grande simplicité, un riche foisonnement et une
importante diversité dans les mises vestimentaires dans les campagnes, les bourgs et même
les villes. Au début de ce XIXème siècle, et à partir de quelques types caractéristiques de
vêtures et de coiffures, un très grand morcellement et une étonnante diversification vont
s’opérer.
Les raisons sont de deux natures :
• sociales, par l’émergence de la classe bourgeoise et des paysans aisés, par le rôle
prépondérant des artisans et des artisanes, par l’arrivée des petits fonctionnaires dans les
bourgs…
• économiques et liées aux précédentes, par l’industrialisation, par l’amélioration voire
même la création des moyens de transports et de communication.
On part de la province dans son entier, pour ensuite caractériser le grand terroir, puis les
sous-terroirs et pour finalement arriver à la commune et à la paroisse.
Le XXème siècle va poursuivre cette immense marche en avant de la tradition vestimentaire
jusqu’à son apogée puis sa décadence et, il faut bien le dire, jusqu’à sa disparition en
cascade. C’est cette époque de notre culture vestimentaire dans les terroirs de haute et
basse Bretagne, que nous avons retenue pour cette exposition.
Dans la tradition populaire du costume, le XIXème siècle est le siècle des étoffes ordinaires,
quelquefois frustres, des coupes simples, mais aussi de la couleur. Par opposition, le XXème
va être celui des étoffes nettement plus riches, de la broderie et diverses déclinaisons
sophistiquées, mais aussi des nuances presque toujours sombres.
Pour en apprécier au moins leur richesse et leur diversité, nous avons choisi de vous faire
découvrir, ou redécouvrir, les costumes de mariage. Le mariage constitue un moment
exceptionnel et incomparable de la tradition vestimentaire surtout pour la jeune élue.
Les costumes présentés ici sont les derniers, ils feront ensuite place aux tenues dites civiles.
D’ailleurs, nous le verrons, ce costume civil s’est déjà parfois substitué au traditionnel, seule
la coiffe reste alors l’élément identitaire…
Auprès de ces tenues nuptiales, nous admirerons aussi celles des parents qui nous feront
opérer un léger retour en arrière d’une vingtaine d’années pour un même lieu et prendre
ainsi conscience que tradition est bien synonyme d’évolution.
Bonne promenade à travers le XXème siècle, avec la plus belle, passionnante et humaine
illustration qui soit, celle de nos dernières modes vestimentaires. »
Michel Guillerme, à l’origine de l’idée…

1914 à Guingamp

Place du Vally ?

Quelques mot sur L'INSEAC
L’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle (Inseac) est un institut public d’enseignement supérieur, intégré au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).

Premier lieu dédié à la formation, à la recherche à l’animation et la diffusion de ressources en EAC, sa gouvernance est assurée conjointement par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de la Culture, le Cnam, le Conseil régional de Bretagne, le Conseil départemental des Côtes-d’Armor, Guingamp-Paimpol Agglomération et la Ville de Guingamp.

L’objectif fixé par l’État est d’atteindre le 100 % EAC à l’école, c’est-à-dire de permettre à tous les élèves d’être en contact avec des dispositifs d’Éducation Artistique et Culturelle. Cet objectif se traduit selon trois principes fondamentaux qui sont les piliers de l’EAC (la rencontre avec les œuvres et les artistes, la connaissance des arts et de la culture, de leur histoire, la pratique des arts et de la culture).

L’INSEAC du Cnam est implanté à Guingamp, au cœur d’un territoire fortement engagé dans l’EAC. L’institut est accueilli au sein de l’ancienne prison de Guingamp, bâtiment du XIXe siècle classé Monument historique en 1997. Prison, puis lieu d’archives, il a fait l’objet d’une réhabilitation qui lui a permis d’accueillir d’abord le Centre d’Art Gwinzegal et de devenir lieu d’éducation avec l’installation de l’INSEAC et de son laboratoire à ciel ouvert.